Un parcours unique... (1/5 - 2/5 - 3/5 - 4/5 - 5/5)

 Victoria Abril, de son vrai nom Victorina MĂ©rida Rojas, est nĂ©e a Madrid le 4 Juillet 1959.

Son père, un castillan du nord, exerce comme Ingénieur de Pont et Chaussées au Ministère de Travaux Publics, sa mère, andalouse et d’une grande beauté, diplômée Infirmière mais qui a travaillé aussi comme Secrétaire et comme doublure de lumière des superproductions américaines des années 50 en Espagne (Le Cid, King of Kings, Pride and Passion…) pour les Studios Bronston.



Après la séparation de ses parents, c’est sa mère qui va s’occuper d’élever les trois enfants: Jesus, l’aîné, Maria Isabel et Victoria.




Entre 1963 et 1964, ils vont passer un séjour dans un tout petit village, près de la ville de Malaga, chez leur grande mère maternelle, puis retourner définitivement à Madrid avec leur mère ou ils vont grandir. Cela dit, ce court séjour à Malaga, terrain de jeux au milieu d’une nature sauvage aura marqué l’esprit espiègle et campagnard, quelque peu garçon manqué, solaire et lunatique, de la petite Victoria à différence de la sophistiquée, mélancolique, citadine Maria Isabel.


La petite Victoria se révèle être une grande sportive, à l’âge de 8 ans, elle veut déjà se préparer pour devenir gymnaste. C’est pour cette raison que sa mère l’inscrit dans L’école Nationale de Danse de Madrid, pour apprendre l’harmonie pour commencer, mais chemin faisant, Victoria va trouver dans la danse une vrai passion qui va l’accompagner tout le long de son adolescence qui forgera sa personnalité avec le sens de la discipline, la volonté de réussir, la capacité de écouter, et la sensibilité artistique.


Elle poursuivra ses études de Danse au Conservatoire National de Madrid. En 1974 elle obtiendra son diplôme. Son rêve à l’époque était d’aller à Genève et travailler dans la Compagnie National de Danse Classique, donc quand sa professeur de danse, lui a proposé vivement d’aller à l’audition que son mari, le réalisateur de cinéma, Francisco Lara Polop préparait pour trouver la protagoniste de son prochain film, selon sa femme, Victoria était tout à fait parfaite pour le rôle.

Victoria après un moment de doute, décide de se présenter et décroche le rôle, ce fut pour elle le moyen de pouvoir se financer son stage à Genève, mais elle commença à travailler et enchaîner ses projets de cinéma.



En 1976, Vicente Aranda qui a vu Victoria, dorénavant Victoria Abril, à la télévisons dans une mini serie, "LA BIEN PLANTADA" veut la rencontrer pour lui proposer le rôle de Jose Maria, le protagoniste de son prochain film "CAMBIO DE SEXO".
C’est le début d’une amitié, d’une collaboration longue de 30 ans et de films magnifiques récompenses à niveau national et international.

Mais c’est surtout le début de la prise de conscience cinématographique de Victoria, c’est avec Vicente Aranda que Victoria va apprendre à aimer le cinéma, à comprendre sa vraie dimension et elle s’appliquera comme la bonne élevé qu’elle a toujours été.


En 1977 Richard Lester la choisit pour jouer le rôle de Queen Isabella, à côté de Iam Holm dans son film Robin and Marian avec Audrey Hepburn et Sean Connerey.
Ce petit rôle va l’amener directement à la Télévision où Chicho Ibanez-Serrador la choisit pour la deuxième étape de l’émission "UN DOS TRES RESPONDA OTRA VEZ", cette émission rend à Victoria, une grande célébrité.


Le début des années 80 va donner à la carrière de Victoria, une dimension nettement International avec le tournage du film "MATER AMATISSIMA" de Jose Antonio Salgot, écrit par BIGAS LUNA.
Le film sera présenté à CANNES et la critique de l’époque est unanime pour souligner la magnifique interprétation de Victoria, alors une fille de vingt ans, dans son rôle de mère dans la trentaine d’un petit garçon autiste.


Entre 1978 en 1982 Victoria, forte de la popularité que lui a proportionnée son passage à la télévision, poursuit son évolution en tant qu’artiste.

Elle se produira au Théâtre à Madrid dans une pièce nommé "VIERNES DIAS DE LIBERTAD" et entamera une tournée nationale avec la compagnie de théâtre de Fernando Delgado avec le classique "MARIBEL Y LA EXTRANA FAMILIA", expérience qui la conduira à choisir le travail au cinéma plutôt que les planches, qu’elle trouve fatigant à cause de la routine.


Par ailleurs, dans cette même époque, elle va aussi se lancer dans la chanson. Pour cela, elle va prendre de cours de chant avec un professeur français, jadis chanteur nommé ROBERT JEANTAL, qui avait une très bonne réputation parmi les artistes, comédiens et interprètes de l’époque comme Miguel Bosé. De cette première expérience dans la chanson, Victoria très critique envers soi-même, aura du mal à se réécouter. Avec le recul, elle considère que ces chansons-là n’ont pas la qualité ni le vécu que sa maturité l’exige. Mais son travail, son effort et sa capacité de se surpasser est là. Et l’interprète qu’elle est aujourd’hui doit beaucoup à ses commencements.


De cette première expérience dans la chanson, Victoria très critique envers soi-même, aura du mal à se réécouter. Avec le recul, elle considère que ces chansons-là n’ont pas la qualité ni le vécu que sa maturité l’exige.

Mais son travail, son effort et sa capacité de se surpasser est là. Et l’interprète qu’elle est aujourd’hui doit beaucoup à ses commencements.


Parlons un peu de la personnalité de Victoria à cette époque, c’est à dire, sa jeunesse. Victoria est une fille innocente, pas du tout intellectuelle, elle aime le mouvement, l’action, elle n’est pas cinéphile, pour elle le cinéma représente le loisir, aller voir de films pour se changer les idées, pour s’amuser.

Elle n’aime pas lire non plus, son univers a été la danse, ses classes, ses profs, ses copines et sa bande d’amis du quartier, oui, c’est la fille du quartier "una chica de barrio".




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